Antika (VF) : Review d’un joueur

Le Quarantenaire allait pouvoir prendre une pause bien méritée. A l’ombre du marbre de ses réussites, il envoya aux rotatives une review qui n’était pas de sa patte !

Aujourd’hui, je vous propose un retour d’expérience sur Antika. Elle n’est pas de ma main mais de celle de Ninik qui a eu l’occasion de tester longuement la V1. Une opportunité pour moi de fainénatiser à peu de frais, et pour vous d’aiguiser votre avis sur le V2 de Antika, le jdr ! Je laisse la parole à Ninik !

(Et pour ceux qui veulent relire ma preview )

Image non contractuelle de chroniqueurs au front pendant que ça glandouille chez les Quarantenaires

J’ai maîtrisé Antika première édition lors d’une campagne d’un an. J’y ai fait jouer de nombreux scénarios, utilisant des accroches présentes dans le livre, ou le Mythoogika, supplément essentiel mais manquant de descriptions. Ils ont rencontré Moïse, et quand ils ont voulu lui mettre une baffe, on découvert que c’était Zeus qui se dissimulait sous cette apparence, ils ont affronté des loups-garous, gravi des montagnes et, dans l’ensemble, j’ai fait en sorte que chaque fois qu’ils ont fait un choix, cela vexait un dieu et plaise à un autre. J’ai fait jouer quelques scénarios gratuits sur internet (dont celui du kit de la seconde édition, qui s’intégrait super bien dans ma campagne) et j’ai fini par la campagne des Argonautes.

J’ai toujours trouvé que ce jeu avait un potentiel énorme. Œuvrant dans un univers rarement mis en scène, le plaisir de pouvoir jouer le descendant (voir le fils) d’un dieu (et pas des dieux mineurs, on peut être le fils de Zeus, d’Arès, d’Athéna, par exemple) et un système permettant des actions plus qu’héroïques mais aux conséquences souvent tragiques.

Image toujours non contractuelle d'un chroniqueur, Moise, tenant dans ses mains l'index de l'ouvrage !

Cependant, la première édition manquait de finition (il suffit de dire que le sommaire devait être téléchargé comme erratum), et les textes manquaient de profondeur sur certains points. Les descriptions des différentes villes et régions étaient très succinctes, l’absence d’une carte m’obligeait à utiliser google map pour gérer les trajets, évaluer les distances entre deux villes. Mais aussi, il manquait des conseils.

En effet, le jeu déploie des choses vraiment fascinantes. Des prophéties permettent d’influencer le scénario, un destin tragique s’approche si les pjs plongent dans la démesure de leur ascendance, ou encore la simple présence de certains pjs influent même les alentours. Le fils d’Hadès, à ma table, s’il restait trop longtemps au même endroit, voyait des gens mourir, se suicider, et la nécropole se développer à vitesse grand « V ». Des choses diablement prometteuses sur le papier mais parfois difficile de jongler avec (sachant qu’on a quatre autres joueurs à tables, chacun avec leurs propres influences, pouvoirs, dieu qui les regarde, etc)

Il est perceptible que l’auteur possède de grandes connaissances sur le sujet.Il aime tellement son jeu qu’il met à disposition pas mal de matériel, des scénarios, le tout gratuitement sur son site, à tel point que l’on pourrait regretter qu’il n’existe pas pour Antika l’équivalent d’un storyteller vault, ce site du “Monde des Ténèbres” (NDLR : Vampire, Loup Garou, Mage, …) pour mettre des scénarios et aides de jeu, gratuitement ou non, à disposition pour la communauté. Mais parfois, cette connaissance est un peu à double tranchant, car l’auteur peut avoir du mal à percevoir les difficultés d’une personne qui ne les possède pas (je suis plus compétent concernant le Moyen-Âge que concernant l’Antiquité grecque), et il me fut nécessaire d’acheter plusieurs ouvrages de vulgarisation (ce qui n’est, bien entendu, pas un mal)

Malgré ces défauts, tout le monde s’est grandement amusé à ma table (dont moi) et j’attends énormément de choses de cette deuxième édition. En s’affranchissant de son éditeur précédent pour plonger dans l’auto-édition, l’auteur nous promet énormément. Des suppléments géographiques, une carte, les relations entre les dieux développées, et la possibilité de jouer des descendants de Titans, mais en réfléchissant à comment les intégrer, et non pas juste pour rajouter des pouvoirs.

Antika est un jeu au très fort potentiel, et je suis vraiment heureux de participer à la seconde édition, espérant vraiment que la gamme pourra se développer comme le désire l’auteur, car alors, nous aurions un jeu vraiment original et passionnant, dans l’écrin qu’il mérite.”

Image sans doute plus contractuelle de la muse du Quarantenaire venant botter le cul à sa feignasserie légendaire !

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