Archives des Campagne du Quarantenaire (2017-2018) : Pathfinder – “Rise of the Azir”

Après avoir parlé des campagnes que j’ai maîtrisées et qui sont closes, je vais enfin aborder les campagnes en cours. Et pour commencer, quoi de mieux que la campagne Pathfinder nouvelle, celle qui promet de la gestion de royaume, des combats avec application informatique et des scénarios personnalisés à gogo.
Rise of the Azir ce sera donc ma première campagne personnalisée depuis plus de deux ans ! Un sacré défi en perspective donc.
Présentation du matériel
Niveau livres je pars sur :
Le livre de base, les livres de classes et l’ensemble des bestiaires sortis pour ce qui est de la création de personnage.
Le Guide de Campagne pour gérer des royaumes et la trilogie : Ultimate Kingdom, Ultimate Army, Ultimate Battle pour y rajouter des options indispensables. On repense les armées dans ces livres, on permet la création de villes dans des endroits incongrus, tout ça me parle.
Une carte imprimée A3 à mettre sur la table (la carte sera mise à jour selon les actions des joueurs) et des figurines pour représenter les factions sur la carte. J’aime bien avoir un côté concret à utiliser.
Niveau logiciel je pars sur :
Pour ce qui est de la gestion des combats, j’utilise d20 pro sur PC, couplé avec un écran pour les joueurs. Je ne suis pas heureux du résultat parce que c’est moi qui doit bouger monstres et PJ, mais c’est actuellement mon seul moyen.
Création de la campagne
Je voulais offrir un cadre de jeu tiré de l’univers de Golarion sans avoir à gérer les nations actuelles et donc me retrouver coincé par le back officiel. J’ai cherché dans le “Lost Kingdom” (Complément jamais traduit en français) afin de faire jouer dans une période du passé et mes recherches m’ont fait découvrir l’Empire du Jitska. C’est un empire tenu par des mages, né peu après l’âge des ténèbres, qui a chuté suite à une guerre civile. Peu d’autres informations, c’est donc parfait pour extrapoler.
Je dresse donc un portrait sommaire de la nation à mes PJ. On se retrouve dans une jeune nation à forte présence humaine, fortement hiérarchisée (Dans Lost Kingdom il est dit que l’Empire du Jitska se base sur Axis, la ville parfaite. Il faut donc bien représenter ce côté arrogant et travaillé à l’excès), déchirée entre deux factions : d’une part la Magistrature et d’une autre les Artificiers. J’y rajoute un conflit Diables (Loyaux Mauvais et donc alliés naturels d’un empire Loyal Neutre) contre Démons et je précise donc que le Jitska est en guerre contre toute nation chaotique. Le thème va être récurrent, le Jitska veut le bien du monde, oui, mais sous sa gouverne unique.
Je retourne vers mes joueurs et je décide de créer avec eux leurs personnages. Ils sont libres de classe de personnage mais ils doivent respecter un alignement de référence (Voté par eux au préalable) et un back imposé avec quelques libertés à chacun. Pour éviter tout souci, je précise que l’alignement mauvais signifie trahison et manque de confiance en son prochain et, pour éviter des soucis entre joueurs, je leur demande de garder une gestion de groupe “méta” (donc pas RP) pour s’assurer de la pleine puissance de chacun contre les ennemis rencontrés.
Une fois cela fait, je précise les dieux et les factions présentes dans l’Empire. Niveau dieux, je pars sur un dieu de la magie maléfique, le Seigneur des Enfers, un dieu de la civilisation basculant vers une vision de plus en plus humano-centriste et donc raciale du pouvoir, et enfin un dieu de la mort pour veiller sur les âmes. Niveau factions, je fais des Magistrats une faction d’agents gouvernementaux qui agissent pour le bien du Jitska, et des Artificiers, que je renomme les Liguiens, une faction mystique qui œuvre au bien de l’idéal du Jitska; question que les conflits entre les deux factions soient logiques et source de problèmes pour l’Empire.
Finalement je crée le liant entre mes joueurs. Un ennemi commun contre lequel ils doivent néanmoins collaborer (leur père dans le cas présent), des dettes surmontables mais pas sans difficultés et une carte bac à sable pour les assembler tous (ou dans ce cas-ci, leur permettre de ne pas se sentir étouffé par les autres dans leurs envies).

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